Internet est sur la mauvaise pente. D’année en année, de mois en mois, de jour en jours, la qualité de ce merveilleux outil se dégrade. C’est une opinion personnelle que je compte ici exposer et défendre.
Ce que l’on connaît sous le nom d’Internet est un ensemble de réseaux et de protocoles bien différents les uns des autres. Les gens croient souvent qu’Internet est l’ensemble des sites qu’ils visitent. De même, ils parlent d’Internet pour tout ce qu’ils font en ligne: téléchargement, blogging, surf, etc. Il s’agit d’une série d’amalgames: quand on surfe sur internet on utilise en fait le World Wide Web (WWW, d’où le www au début des adresses). Quand on met en ligne un fichier sur un serveur FTP, c’est aussi Internet, mais cela n’a plus rien à voir avec le WWW.
Internet, le net, est né sous la forme d’un réseau de newsgroups (Usenet) sur lesquels les scientifiques s’échangeaient des documents de recherche. Le Web tel qu’on le connaît est né plus tard, dans les années 90. Dans ces années là, on pouvait trouver sur le Web de nombreux sites sur des domaines divers et variés. De là vient l’affirmation: sur Internet on peut trouver tout ce que l’on veut. A cette époque la majorité des sites étaient dédiés à l’intelligence, à la réflexion, à la science.
De nos jours, le Web est en déclin. Les sites au contenu intelligent se raréfient. On voit émerger de plus en plus de «blogs» qui se présentent comme des «sites». Il ne faut pas confondre, un blog n’est pas un site. Sur un blog, on peut raconter tout et n’importe quoi (ce que je fais ici): du contenu sans intérêt, très personnel et pas forcément vérifié. Les vrais sites sérieux se font de plus en plus rares. Le Web perd donc de ce point de vue beaucoup de sa qualité.
D’autre part, la dominante du Web est en train de s’inverser, il y aura bientôt plus de sites commerciaux que de sites dédiés à la connaissance (si ce n’est pas déjà fait). A tel point que si vous faites une recherche sur Google, vous avez de bonnes chances (façon de parler…) de tomber sur une première page remplie de sites commerciaux, et de devoir aller à la 36ème page pour trouver un lien vers l’information que vous cherchez. C’est une mentalité: faire du fric par dessus tout. On voit ainsi des sites vendre tout et n’importe quoi (voir <a href=»http://blog.gfblog.com/index.php/2005/05/08/les-escrocs-du-p2p/>cet article à ce propos). On voit une énorme inflation sur des services en ligne totalement inconsistants, ou encore des shareware vendus à des pris astronomiques pour ce qu’ils sont, alors qu’il y a encore 5 ans ils auraient été distribués gratuitement. La faute aussi aux moteurs de recherche qui ont leur part de responsabilité dans ce phénomène: il n’est plus possible d’inscrire un site dans un moteur de recherche, comme au bon vieux temps, si ce n’est en passant par une société qui facturera cette inscription. Et ces sociétés sont légion (il y en a des milliers), elles proposent des prix astronomiques (plusieurs milliers d’euros si on veut que le site soit vraiment bien indexé), et la plupart ne sont que des arnaques. J’en profite pour saluer l’initiative de Yahoo qui est en train de développer un service de recherche qui trie automatiquement les résultats et qui, grâce à un curseur manié par le visiteur, affiche plus ou moins de sites commerciaux. Moi ça sera le curseur à la position extrême à l’opposé des sites commerciaux.
Il y a aussi la publicité. Encore une chose qui a beaucoup changé. Avant, il y avait des bandeaux publicitaires choisis par les webmasters: je met le bandeau de ton site sur le mien, tu mets le bandeau de mon site sur le tien. Cela assurait une certaine cohérence: on ne trouvait pas de la pub pour acheter du Viagra sur le site de l’association des pêcheurs de sardines qui portent des bottes jaunes. Et puis certains ont eu l’idée de créer des régies en ligne de pub, et de faire payer leurs services: vous nous payez, on affiche vos bandeaux sur tout plein de sites internet. Les sites internet sur lesquels sont affichés ces bandeaux sont les sites de particuliers ou de petites sociétés qui ont signé un contrat en ligne avec la régie selon lequel celle-ci leur donnera 3 centimes d’euro à chaque clic d’un visiteur de leur site sur le bandeau.
Je n’ai pas encore parlé du contenu multimédia ? Allons-y. Avant, les sites étaient moches; maintenant ils sont très beaux. Avant, on privilégiait le contenu sur le contenant; maintenant on privilégie le contenant sur le contenu. Avant, les sites étaient rapides à charges; maintenant la navigation avec un 56K est devenue impossible (voir cet article à ce propos). Les sites sont remplis de saloperies: images lourdes à charges, GIFs animés (le comble de l’horreur), Flash, applets Java, scripts DHTML, sons et même vidéos ! Le Web a perdu de sa sobriété. Si vous faites bien attention, vous verrez que sur la plupart des sites il y a 2 ou 3 machins multimédia (qui bougent…) par page. C’est insupportable ! On cache le vide absolu de contenu de ces sites par des fioritures. Et le pire c’est que les gens tombent dans le panneau ! Ils ne sont pas habitués, ils n’ont pas connu les débuts d’Internet, alors ils trouvent ça normal ! Heureusement il existe des utilitaires comme le savlateur AdBlock pour Firefox qui permettent de bloquer une bonne fois pour toutes tout ce contenu superflu.
Le déclin d’Internet est donc en premier lieu le déclin du Web, pour les raisons expliquée ci-avant. Mais on peut également parler de déclin pour d’autre faces d’internet. Les Newsgroups par exemple. On ne peut plus les utiliser: un message avec l’e-mail en clair, et c’est dès lors 2000 spams par jour; l’avenir va vers les groupes binaires, avec des fichiers mais pas de texte; la possibilité d’envoyer des messages anonymes (donc de spammer les newsgroups qui se retrouvent avec un ratio d’un message intelligent pour 200 spams…).
Les e-mails, ce n’est pas plus reluisant: dès qu’on met son adresse en clair sur internet, on est sûr de se faire spammer de partout. Le spam est un fléau. Si on n’arrive pas à résoudre ce problème, c’est la mort annoncée de l’e-mail. Je crois en effet que les spams sont le problème le plus grave pour l’Internet de notre époque: qui a envie d’ouvrir sa boîte e-mails si c’est pour chercher les 2 vrai messages au milieu de 300 spams ? Personne. Alors, il faudra trouver des solutions, comme par exemple la généralisation de la signature numérique des mails, et le rejet automatique par tous les serveurs SMTP et POP des e-mails non signés.
Les autres réseaux, ceux qui forment le P2P, j’en ai assez parlé à d’autres occasions. Je crois que le P2P prend en ce moment beaucoup trop de coups durs. Les gens ont trouvé uun outil formidable pour échanger en toute ilégalité des MP3 (musique) et DivX (films), alors ils en ont profité. A cela les majors ont répondu par le combat. C’est une erreur monumentale de leur part, et c’est leur arrêt de mort à long terme. A force d’être obligés de payer pour tout, les gens finiront par faire exploser le système (peut être par un boycot généralisé), du moins je l’espère. Et je m’étonne que personne n’ait encore pensé à faire payer l’oxygène que l’on respire…
Et pour finir, les autres réseaux qui forment (formaient…) Internet. Pas besoin de faire de long discours là dessus, il suffit de vous demander si vous connaissez «Gropher». Non ? C’est bien ce que je disais, de ce côté là c’est mort et enterré depuis bien longtemps… normal, il n’y avait pas assez d’images, ce n’était pas assez multimédia et attractif !
à Montpellier, le 30/09/2005
• 1329 mots • #Internet #société #Web #P2P #réseauxSur votre ordinateur tournent des logiciels, ou applications. Ces applications servent à produire des documents de divers types (texte, photos, vidéos, musique, etc). Ces documents prennent la forme de fichiers, enregistrés sur votre disque dur, clé USB, etc. Chaque application a une manière propre et en règle générale reconnue uniquement par elle de générer ces fichiers.
Ainsi, un document texte peut se matérialiser par un fichier qui peut avoir été généré par le bloc notes, OpenOffice, Microsoft Word, et bien d’autres applications. Pour déterminer à quelle application correspond un fichier, le système d’exploitation (windows) utilise son extension.
L’extension est une série de lettres (habituellement 3, parfois 4) à la fin du nom du fichier. Par exemple, les fichiers générés par MS Word se terminent tous par .doc. Il s’agit de leur extension.
Cet article a pour but de répertorier les extension les plus courantes, et les applications qui leur sont associées.
Vous avez certainement déjà été confronté à des fichiers illisibles sur votre système. Ces fichiers sont matérialisés par une icôné générique sous Windows:
Le fichier est illisible car vous n’avez pas installé d’application capable de le lire. Dans l’exemple ci-dessus, le format PDF (identidié par l’extension .pdf) est généré et reconnu par Adobe Acrobat et Adobe Acrobat Reader. Après avoir installé ce logiciel, l’icône se transforme: Windows reconnaît à présent le fichier.
Pourquoi les extensions sont-elles utiles ?
Les extensions servent à déterminer le type du fichier et, en général, l’application qui peut les ouvrir. Ainsi, si vous voulez rechercher tous les fichiers MS Word présents sur votre disque dur, il vous suffira d’aller dans Démarrer -> Rechercher, et de taper *.doc comme critère de recherche (sous Windows).
Comment déterminer le format dans lequel le fichier sera enregistré ?
Cette explication vaut pour tous les logiciels, et aussi bien pour Miscrosoft Windows que pour Linux ou Mac OS X.
Pour enregistrer un fichier en choisissant le format de sortie, vous devrez passer par le menu Fichier -> Enregistrer Sous
Une nouvelle fenêtre s’ouvrira alors, vous proposant de choisir le format dans un menu déroulant. Il vous suffit de choisir, dans le menu, le format désiré en vous basant sur les explications ci-dessous. Dans l’exemple, je choisis le format générique (que peuvent lire tous les ordinateurs) RTF (Rich Text Format).
Image 1: emplacement du menu déroulant
Image 2: utilisation du menu déroulant
Pourquoi conseiller ou déconseiller des formats ?
Si par exemple vous enregistrez un fichier au format Word (.doc), le destinataire de ce fichier devra posséder Word. Or, ce n’est pas le cas de tout le monde. Par conséquent, si vous n’êtes pas sûr à 100% que le destinataire du fichier possède une version du logiciel associé capable de lire votre fichier, utilisez de préférence un format générique. Les formats génériques, comme le PDF, ont l’avantage d’être reconnus par des logiciels gratuits et librement disponibles sur internet. Ils sont même parfois reconnus directement par le système comme c’est le cas des fichiers ZIP sous Windows et des ZIP et PDF sous Mac OS X.
Légende:
En Vert, les formats que je vous conseille d’utiliser.
En Noir, les formats que vous pouvez utiliser.
En Rouge, les formats que vous devriez éviter d’utiliser.
Liste des types de fichiers, extensions, et applications associées
Générique (les incontournables)
Texte
Tableur
Présentation
Image
=> Tous ces formats sont reconnus par la plupart des programmes de visualisation ou d’édition d’images.
Musique/Son
à Montpellier, le 28/09/2005
• 1201 mots • #apple #informatique #software #linux #windowsDepuis quelques jours, la communauté P2P est en émoi: la RIAA a envoyé une lettre aux éditeurs des logiciels P2P les plus répandus, les menaçant de poursuites judiciaires sur le fondement de la jurisprudence MGM vs. Grokster de la Cour Suprême des Etats-Unis, s’ils ne se conforment pas immédiatement à son bon-vouloir.
Cette lettre a eu de lourdes conséquences sur les éditeurs de logiciels P2P, et par là sur toute la communauté mondiale de P2P. Néanmoins, le P2P n’est pas mort, et même s’il devient de plus en plus difficile à utiliser, il lui reste de beaux jours devant lui.
«D’abord ils vous ignorent, puis ils vous rient au nez, ensuite ils vous combattent, et alors vous gagnez» - Gandhi
Ils ont eu Napster et Grokster. Ils ont essayé de pourir eDonkey/Overnet et BitTorrent. Ils attaquent maintenant en masse: WinMX, Kazaa, LimeWire, Bearshare… que des noms connus ! WinMX vient de fermer. Kazaa est en très mauvaise posture. Bearshare silence radio. LimeWire annonce qu’à partir de maintenant plus aucun MP3 non signé (bref, non acheté) ne pourra être uploadé.
Mais 2 jours après cette annonce de LimeWire, un projet libre est né: FrostWire. Il s’agit d’un clone de LimeWire, avec les différences suivantes: il est gratuit (pas de version «pro»), il ne contient pas de pub, il ne limite pas l’upload. Bravo à l’équipe de FrostWire ! C’est comme ça qu’on avance: coupez une tête, deux repoussent. Les réseaux renaissent de leurs cendres. Les RIAA et MPAA ne peuvent définitivement rien faire contre ce qui devient un phénomène de société. Tout cela me fait penser à l’histoire des syndicats: interdiction, ignorance, légalisation, constitutionnalisation. Pour le P2P, on en est encore à l’heure de l’interdiction, mais les lois devront changer. Une loi qui s’oppose à ce vers quoi tend une société est une loi scélérate, elle doit être abrogée.
Quant à BitTorrent, c’est fini. Exeem, la succession du site de torrents SuprNova est un énorme échec. On peut prédire que la suite de BitTorrent sera également un échec: qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, les clients P2P payants n’ont aucun avenir.
J’ai peut être tendance à dramatiser sur ce sujet, mais j’y vois une lutte entre, d’un côté ceux qui veulent faire de l’argent par dessus tout (cette mentalité commerçante exacerbée aux USA), et de l’autre côté ceux qui rejettent en bloc ces principes et qui croient en un Internet libre. En tout cas, Internet est en grave péril. Au début, il s’agissait d’un réseau de diffusion de contenu, avec des sites qui proposaient des choses interessantes. Maintenant que les sociétés commerciales ont mis la main sur cet outil, il est en passe de devenir le repaire de ceux qui veulent faire du fric à tout prix (sans jeu de mot, pour une fois…).
Mais ils ne gagneront pas, ¡no pasarán! Il y aura toujours des gens sur Internet pour défendre le libre. Il y aura toujours des sites sans pub, et à but non lucratif. Il y aura toujours des clients P2P libres, gratuits, open-source !
Pour ma part, j’utilise eDonkey pour les gros fichiers (DivX) et LimeWire pour les MP3. A partir de maintenant, je vais utiliser eDonkey exclusivement. Certes, son architechture n’est pas adaptée au partage rapide de petits fichiers (longues files d’attente), mais il a l’avantage de reposer sur un réseau décentralisé et indépendant du client. Je n’ai jamais eu de problème avec eDonkey/eMule, j’ai toujours trouvé ce que je cherchais. C’est actuellement, à mon humble avis, le meilleur réseau/client P2P disponible.
à Montpellier, le 28/09/2005
Mise à jour, 29/09/2005: les choses bougent vite en ce moment… j’écrivais hier cet article, et aujourd’hui la nouvelle vient de tomber: eDonkey ferme. Heureusement, on parle du logiciel et non du réseau. Les serveurs comme Razorback sont encore là -et espérons le pour encore un bon moment-, et les clients libres ou open-source comme eMule ou aMule continuent d’être développés, mais le client officiel n’est plus développé, et la société qui le distribuait ferme ses portes, après un discours de son responsable devant le Sénat américain.
Mise à jour, 04/09/2005: France Télécom continue son harcèlement intempestif au travers de Wanadoo. La boîte aux lettres est remplie d’offres Wanadoo, on me passe même des coups de fils pour me proposer de m’abonner à l’ADSL 8 Mbs. L’ADSL, ça va de plus en plus vite. Et les prestataires de connexion internet vendent des connexions de plus en plus rapides. Mais à quoi une telle vitesse peut-elle bien servir ? Entre un ADSL 1 Mbs et un 8 Mbs, la différence de temps dechargement d’une page type de taille moyenne est pratiquement invisible. Pour relever ses e-mails n’en parlons pas. J’ai beau chercher dans toutes les utilisations que je fais d’internet, je ne trouve rien d’autre que le téléchargement. Le téléchargement légal est bien entendu exclu, pour la seule raison que le contenu est pratiquement inexistant à l’heure actuelle. D’un côté on nous met en prison pour télécharger, et d’un autre côté on nous vend des débits de plus en plus rapides, pour télécharger encore plus. Mais, bien sûr, ce ne sont pas les mêmes… CQFD.
• 874 mots • #Internet #humeur #société #P2P #propriété intellectuelleMac OS X est un système très robuste, basé sur un coeur (kernel) dérivé des systèmes BSD: Darwin. C’est même certainement -au sens véritable du terme- le système le plus robuste et le plus sécurisé accessible au grand public. Néanmoins puisqu’il est possible, comme sous tout système d’exploitation qui se respecte, d’installer de nombreuses applications qui modifient plus ou moins la configuration logicielle système, Mac OS X n’est pas totalement à l’abris des dysfonctionnements. Pour corriger ces dysfonctionnements et restaurer l’état du système, il existe de nombreux moyens qui tendent tous plus ou moins à la même chose: revenir à l’état d’avant la modification entraînant le dysfonctionnement. Un de ces moyens s’appelle la réparation des autorisations.
Dans tous les sites internet d’aide à l’utilisation du Mac, sur tous les forums et dans toute la presse Mac, le premier conseil que l’on donne lorsqu’un comportement anormal du système ou d’une application est détecté est de réparer les autorisations. C’est une aberration. Un mauvais conseil qui s’est bien trop vite répandu, véhiculé par des gens qui ne savent définitivement pas de quoi ils parlent. Dans 99% des cas, réparer les autorisations ne résoudra pas le problème.
Je vous propose de découvrir dans cet article les raisons pour lesquelles la réparation des autorisations n’est pas un remède miracle. Je vous propose également de comprendre dans quels cas la réparation des autorisations est efficiente, et dans quels cas elle ne l’est pas. Je vais pour cela m’appuyer sur la trame de fond d’un excellent article de blog écrit en mai 2005 par Rosyna de l’équipe Unsanity.
Comme l’explique Apple (*) dans un article de sa Knowledge Base dédié à l’utilitaire de disque, la réparation des autorisations ne s'applique pas aux logiciels tierce-partie n'ayant pas été installés grâce à l'assistant d'installation Apple (Installer.app). Elle ne s’applique donc pas aux logiciels installés par glisser-déposer (drag&drop) à partir d’une image disque, et aux logiciels installés à partir d’un assistant d’installation non-Apple (par exemple, ceux d’Allume et de MindVision). La réparation des autorisations ne fonctionne donc que pour les logiciels installés grâce au logiciel d’installation Apple, dès lors que leur éditeur a prévu la création d’un reçu d’installation (Receipt) contenant les informations correctes relatives aux autorisations des fichiers copiés sur le disque lors de l’installation – ce qui n’est pas forcément le cas. De la même manière, la réparation automatique des autorisations n'a pas d'effet sur les fichiers personnels que l'utilisateur a créé ou importé sur son Mac.
(*) Mise à jour : la page de la Knowledge Base Apple a été modifiée depuis la rédaction originale de cet article et explique désormais –à l’heure de Snow Leopard– la situation de manière très claire : « Utilitaire de disque vérifie-t-il les autorisations de tous les fichiers ? Non. Les fichiers qui ne sont pas installés par un paquet d’installation Apple ne sont pas répertoriés dans un reçu. Ils ne sont donc pas vérifiés ». Cela est en parfait accord avec ce qui est expliqué ici.
La réparation des autorisations ne règlera pas votre problème dans la majorité des cas. Elle n’empêchera pas non plus des problèmes de survenir dans le futur. Elle ne sert à rien en tant qu’opération planifiée de maintenance. Vous pouvez quand même écouter les conseils prodigués sur les forums par des gens qui s’y connaissent plus ou moins, mais qui n’ont rien compris aux autorisations, et les réparer: cela ne nuira pas à votre système, et pour cause puisque cela ne produira sans doute aucun effet.
Je ne peux pas résister à l’envie de vous traduire une discussion entre Homer et Lisa Simpson dans le célère dessin animé du même nom, que Rosyna retranscrit dans son article:
La réparation des autorisations parcourt tous les paquetages (packages) dans le répertoire /Library/Receipts/. Un reçu de package est créé seulement quand un logiciel est installé avec l’assistant d’installation d’Apple (Installer.app). Cet assistant crée d’abord un package temporaire avec tous les fichiers du package d’origine. Lors de l’installation, un package contenant la liste de tous les fichiers installés à partir du package d’origine est créé. Les packages du répertoire /Library/Receipts/ ne contiennent donc que des références vers les fichiers, ils ne contiennent pas directement les fichiers.
Il est possible d’afficher le contenu du package depuis le Terminal en utilisant la commande lsbom de cette manière: lsbom /Library/Receipts/MacOSX10.4.pkg/Contents/Archive.bom.
Ainsi, l’utilitaire de disque parcourt le répertoire /Library/Receipts/ du volume cible. Cela implique que, pour que les autorisations soient réparées, le volume cible doit avoir un répertoire /Library/Receipts/. Les conséquences sont multiples. La première et la plus évidente est qu’il ne peut y avoir de réparation des autorisations sur un volume sur lequel Mac OS X n'est pas installé. Adieu donc les disque durs annexes (aussi bien internes qu’externes) qui ne servent pas au boot du système. La deuxième implication est beaucoup plus vicieuse. En effet, Installer.app ne permet pas dans la majorité des cas de choisir le répertoire de destination de l’installation. On peut donc en conclure que, sauf si vous avez utilisé un des Installer.app qui permettent de choisir le répertoire de destination (ce qui n’est généralement pas le cas des Installer.app distribués par Apple), la réparation des autorisations n’aura strictement aucun effet sur les fichiers de votre répertoire utilisateur home. La troisième conséquence est qu’aucun des fichiers générés lors de l’utilisation de Mac OS X (les fichiers temporaires, cache, de swap, etc.) n’est modifié. Cette règle peut ainsi être généralisée: aucun fichier non créé par Installer.app ne sera modifié par la réparation des autorisations.
Apple a introduit le Repair Privileges Utility pour le système 10.1.5. Et la raison était simple: à cette époque les Mac pouvaient encore booter sur OS 9. Or, OS 9 n’a cure des permissions (ce n’est pas un Unix). Un utilisateur pouvait donc corrompre un installation de OS X depuis OS 9, en manipulant des fichiers système, ou pire encore en utilisant un utilitaire tierce-partie comme Norton. De nos jours, le seul système présent sur la machine est OS X. Il n’y a plus de OS 9, ni même de Classic. Le problème ne se pose donc plus.
Une autre des raisons qui motivèrent Apple pour inclure la réparation des autorisations dans l’Utilitaire de Disque est la présence sur notre plateforme d’assistants d’installation tierce-partie comme ceux d’Allume ou de MindVision. Ces deux programmes ont longtemps été relativement dangereux pour un système sous OS X. Ils sont à l’heure actuelle très stables, et ne m’ont personnellement jamais causé de problème d’autorisations (et à Rosyna non plus d’ailleurs).
La troisième raison est la faiblesse des utilisateurs eux-mêmes. Il est courant dans la communauté Mac de dire que le seul virus identifié sous OS X se situe entre la chaise et le clavier… Il est vrai que l’utilisateur peut manipuler des fichiers système et altérer leurs autorisations. Dans ce cas, la réparation est utile.
Les autorisations ne changement pas toutes seules. Pour qu’elles changent, il faut que quelque chose les change. Pour cette raison, réparer les autorisations de temps en temps, en guise d’opération de maintenance, est totalement inutile.
Il y a cependant un cas dans lequel la réparation des autorisations est absolument nécessaire -et résoud les problèmes. Quand vous sauvegardez votre système vers un disque externe via ditto ou Carbon Copy Cloner, en ignorant les autorisations du volume source. En réparant les autorisations dans cette situation, on permet au disque de redevenir bootable, mais on ne touche toujours pas aux fichiers indépendants du systèmes ou appartenant à l’utilisateur, ce qui peut laisser ouverts d’énormes trous de sécurité.
Il n’est pas rare de voir sur les forums des gens conseiller à d’autres de réparer les autorisations avant et après une mise à jour du système par l’utilitaire de mise à jour du menu Pomme. C’est complètement stupide. L’utilitaire de mise à jour s’exécute comme root et n’a que faire des autorisations. L’utilisateur root est dieu sur les systèmes Unix: il peut tout faire, il n’est soumis à aucune contrainte. Bonnes autorisations, mauvaises autorisations, pas d’autorisations: c’est pour lui du pareil au même. La réparation des autorisations ne modifie en rien les chances de réussir l’installation. Pour cette raison, il est inutile de réparer les autorisations avant l’installation d’une mise à jour. Et c’est également inutile après la mise à jour: puisque les fichiers viennent d’être mis à jour, ils ont forcément les bonnes autorisations !
On peut également lire que réparer les autorisations sur un volume externe peut être utile, lorsque les autorisations des fichiers de ce volume sont corrompues. C’est une pure aberration car, comme expliqué ci-avant, la réparation des autorisations n’est effective que sur les volumes sur lesquels Mac OS X est installé. Pas de répertoire /Library/Receipts/, pas de réparation des autorisations. Point.
D'ailleurs, l'utilitaire de disque de Mac OS X l'explique très bien... |
Certains disent encore que la réparation des autorisations a résolu un problème avec un logiciel tierce-partie. C’est en fait peu probable. Les gros logiciels comme ceux de Microsoft, Adobe ou Macromedia n’utilisent pas Installer.app. Il est donc théoriquement impossible que la réparation des autorisations puisse résoudre un problème ne touchant qu’un seul de ces logiciels. Il est en revanche beaucoup plus probable qu’une série d’autorisations corrompues sur le système engendre des comportements étranges pour plusieurs de ces logiciels. Par exemple, si les permissions de /Library/ sont fixées à 000, tout explose…
Si une application crash (elle «plante»), et laisse un rapport de bug (bug report) à envoyer à Apple, vous pourrez voir les détails du rapport. Dans ce cas, faites un copier/coller du rapport dans TextEdit et lisez calmement. Vous verrez peut-être quelque chose qui vous met la puce à l’oreille. C’est ainsi que j’ai par exemple découvert que la dernière version d’Application Enhancer faisait planter Dreamweaver 2004. Solution express: mettre DW dans la Master Exclude List d’APE, et le problème est résolu.
Vous pouvez également consulter les logs système, notamment en lisant ce que dit la Console (Applications/Utilitaires/Console). Si vous avez un problème, la Console vous en indiquera la source. A vous de trouver ensuite la solution.
Si le problème vient d’un logiciel, effacez ses préférences et redémarrez-le. Réinstaller un logiciel ne sert la plupart du temps à rien car seul l’exécutable (le package) sera remplacé, et pas les préférences. Or, l’exécutable n’est, dans la majorité des cas, pas modifiable (le problème ne peut donc pas venir de lui), contrairement aux préférences (appelées «prefs») qui se corrompent facilement. Les préférences sont situées dans le répertoire ~/Library/Preferences/ (ou ~/Bibliothèque/Préférences/), ou dans un autre emplacement, mais ont l’extension .plist. Vous pouvez faire une recherche avec Spotlight : «nom-du-logiciel .plist».
Vous pouvez aussi supprimer les fichiers annexes créés par le logiciel. Ils sont peut être à l’origine de la corruption de ce logiciel (c’est même fréquent). Ces fichiers sont situés à l’emplacement suivant: ~/Library/Application Support/[Nom du logiciel] (ou ~/Bibliothèque/…).
Si le problème se pose pour un logiciel qui admet des plug-ins ou des add-ons, pensez à désactiver ces plug-ins ou add-ons. Pour les logiciels Apple, ils se situent dans le répertoire ~/Library/[Nom du logiciel] (ou ~/Bibliothèque/…). Par exemple, pour Apple Mail, c’est ~/Library/Mail/Bundles. Le logiciel peut aussi permettre de désactiver ces extensions : c’est le cas de Firefox. Vous pourrez alors identifier la source du problème sans tout désinstaller.
Si vous avez installé un nouveau périphérique, désactivez le et désinstallez ses drivers (ou pilotes) avant de vérifier si le problème persiste. Les périphériques USB notamment sont connus pour générer des Kernel Panic sous Mac OS X (c’était particulièrement vrai dans les premières versions d’OS X, c’est un peu moins vrai maintenant, mais sait-on jamais…).
Enfin, n’oubliez jamais qu’il y a un choix à faire:
</p>
à Montpellier le 27/09/2005
mis à jour à Montpellier le 29/07/2007
mis à jour à Montpellier le 23/03/2010 (concernant l’article de la KB Apple et Installer.app : aucune modification de fond)
Cet article constitue un tutoriel simple et rapide montrant comment construire une base de données en utilisant les technologies PHP et MySQL. Cette base de données sera accessible depuis internet à l’aide d’un navigateur.
• 6197 mots • #internet #programmation #web #serveur #bases de donnéesJe vous propose dans cet article une ressource très importante pour tout administrateur de forum: le précis de modération que devront lire et suivre tous les modérateurs. Tous les forums ne disposent pas de modérateurs qui connaissent déjà leur boulot, ce sont souvent des gens motivés mais qui n’ont aucune expérience de modération, et qu’il faut par conséquent former.
Vous pouvez vous inspirer de ce qui suit pour rédiger votre propre précis de modération. Le texte est bien entendu à modifier en fonction de votre forum, mais il peut offrir une trame à suivre, et il peut vous éviter d’oublier des choses importantes. A noter également que les captures d’écran sont absentes (à vous de les refaire, en fonction de votre forum). Ce précis a été rédigé pour un forum vBulletin, mais il peut facilement être adapté pour un IPB, phpBB, etc.
Ce fil de discussion est un précis de modération. Il s’agit en fait d’une compilation de 4 articles écrits à des moments différents et concernant la modération.
Ce fil de discussion a plusieurs buts:
- faire comprendre au lecteur la notion de modération et de modérateur.
- informer le lecteur sur ce que l’on attend de lui s’il est modérateur.
- indiquer au lecteur, s’il est modérateur, les moyens dont il dispose pour mettre en oeuvre sa mission.
Il s’agit en quelque sorte d’une référence rapide de modération, destinée tant aux modérateurs novices (qui apprendront à modérer un forum) qu’aux habitués de la modération (qui verront les particularités de ces forums).
Sommaire
#1. Qu’est-ce qu’un modérateur ?
Avant propos
Introduction
I - La définition du modérateur
II - Le rôle, les buts et les motivations du modérateur
III - Le statut des modérateurs
IV - Les possibilités offertes aux modérateurs (introduction)
#2. Modérateurs et super-modérateurs
I - Les principales différences entre modérateurs et super-modérateurs
II - Les fonctions propres aux super-modérateurs
#3. Mise en oeuvre de la modération
I - Les deux principaux menus accessibles aux modérateurs.
II - Comment scinder une discussion.
III - Comment fusionner deux discussions.
IV - Comment déplacer / copier une discussion.
V - Comment "gérer" une discussion.
VI - Comment supprimer un message ou une discussion.
#4. Droits et obligation du modérateur, et exemples de modération
I - Les obligations des modérateurs
II - Les droits des modérateurs
III - Quelques exemples de modération
Avant-propos :
On quitte un instant la sphère virtuelle pour se placer dans l’optique des conséquences de ce forum dans la vie réelle.
En France, comme dans tous les pays d’europe, il existe des lois relatives au contenu publié sur internet. Ces lois ne sont pas différences de celles applicables au contenu publié sur papier.
Les forums, et celui-ci particulièrement, offrent un espace de libre expression aux internautes, sous la responsabilité de leurs gérants.
Il est interdit de publier dans des forums des contenus sanctionnés par les lois en vigueur. En cas de non respect de ces interdictions, non seulement est engagée la responsabilité de l’auteur du contenu, mais aussi celle des responsables de l’hébergement de ce contenu. Ainsi, la responsabilité de l’association, de son équipe dirigeante, et des administrateurs du forum peuvent être engagées.
En tant qu’administrateur, je n’ai pas plus envie que vous de me retrouver en correctionnelle. Ainsi, nous devons réaliser un contrôle attentif du contenu. Un message illégal peut de temps en temps passer (par exemple mettre en ligne un contenu dont les droits ne sont pas très clairs), mais cela ne doit en aucun cas devenir systématique.
La modération doit donc être faite avec sérieux.
Il est nécessaire, pour aider les modérateurs à comprendre quelle est leur mission, de faire un post explicatif des points essentiels concernant la modération, comme : la définition du modérateur (I), le rôle, les buts et les motivations d’un modérateur (II), le statut des modérateurs (III), et les possibilités offertes aux membres de l’équipe de modération (IV).
La modération est le contrôle préalable, ou a priori, des posts. Les modérateurs contrôlent ainsi la conformité des messages des utilisateurs à la charte du forum, après qu’ils aient été postés mais avant qu’ils n’apparaissent parmi les messages visibles sur le forum. Ainsi, si le message est jugé conforme à la charte, il sera validé par le modérateur et immédiatement affiché sur le forum ; par contre, s’il est jugé contraire à la charte, il sera « modéré », c’est à dire corrigé si l’irrégularité n’est que partielle et que la correction est possible sans dénaturer le contenu, ou supprimé dans le cas contraire.
Sur ce site, aucun forum n’est modéré. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de contrôle a priori des messages, mais un contrôle a posteriori. Ainsi, le modérateur n’est plus celui qui permet aux messages d’être affichés s’ils sont conformes à la charte du forum, mais celui qui supprime les messages postés dès lors qu’ils vont à l’encontre de cette charte. Le modérateur est, à la base, un utilisateur « normal » du forum qui passe régulièrement lire les nouveaux messages ; mais qui, contrairement à un utilisateur « normal » qui n’est pas modérateur, peut contrôler la régularité des messages. Ce contrôle est détaillé plus bas.
Par définition, le modérateur est une personne qui :
- Vient régulièrement sur le forum.
- Est décidé à s’investir dans la vie du forum, à apporter sa pierre à l’édifice.
- Connaît ‘au moins un peu’ le fonctionnement technique du forum.
- Connaît par cœur les différents forums et sous-forums, et sait à quoi chaque forum ou sous-forum correspond. Voir ici : (mettre ici: descriptif des forums, ou annonce)
Le rôle du modérateur est multiple. Il se caractérise notamment par :
- L’animation du forum.
- Le renseignement des utilisateurs.
- Le contrôle de la conformité des messages à la charte et aux règles générales d’utilisation du forum.
- La prise de sanctions contre les utilisateurs fautifs.
L’animation du forum est sans aucun doute le point le plus important. En effet, un forum n’est intéressant que s’il est vivant, et un forum vivant n’est pas seulement un forum auquel beaucoup de gens sont inscrits, mais aussi un forum qui présente une bonne ambiance et un fonctionnement fluide. Le rôle des modérateurs est ici d’assurer le maintien de la bonne ambiance et la fluidité du fonctionnement quotidien du forum. Ainsi, le modérateur devra essayer, dans la mesure du possible, de motiver les utilisateurs et de les inciter à participer. C’est particulièrement vrai dans le cas où le modérateur occupe également des fonctions de direction au sein de l’association, ou est un délégué (il a en ce sens un pouvoir, une autorité et une légitimité supplémentaires pour « motiver les troupes »).
Le renseignement des utilisateurs est le second rôle du modérateur. Bien qu’il soit souvent oublié car la plupart des gens ne pensent pas à communiquer aux modérateurs leurs problèmes dans l’utilisation du forum, il reste néanmoins très important. La seule obligation faite au modérateur dans ce sens est de connaître l’objet de chaque forum et sous-forum, et minimalement le fonctionnement du logiciel. Il pourra ainsi orienter un utilisateur perdu vers le bon forum ou sous-forum, et l’aider dans l’utilisation quotidienne du forum (utiliser son profil d’utilisateur, ses MP, poster des messages, créer des sondages, comprendre la politique générale du forum et ses conditions de fonctionnement, son ambiance, son « esprit »). Le modérateur n’est pas là pour régler les problèmes techniques tels que les bugs, c’est le rôle exclusif de l’administrateur du forum vers lequel le modérateur devra faire suivre les demandes qui sortent de sa compétence ou auxquelles, pour une raison ou pour une autre, il n’a pas réponse.
Le contrôle de conformité des messages est un rôle subsidiaire, puisque si le forum est vivant et qu’il fonctionne correctement, les utilisateurs étant suffisamment renseignés, la plupart des messages postés seront conformes à la charte et n’auront pas à être modérés. Cependant, dans le cas contraire, le modérateur pourra à titre d’exemple modifier le texte d’un message insultant, déplacer un message posté dans un mauvais forum au regard de son thème, fermer une discussion qui tourne au « flood », etc.
Enfin, la prise de sanctions à l’encontre des utilisateurs qui ne veulent pas respecter les règles de base de fonctionnement du forum est un rôle également subsidiaire. Parce que les modérateurs ne sont pas des « flics », les sanctions lourdes telles que l’exclusion temporaire ou définitive d’un utilisateur ou la suppression d’un thread entier relèvent exclusivement, dans ce forum, de la compétence des administrateurs. Les modérateurs devront simplement faire suivre le problème aux administrateurs s’ils n’arrivent pas à le régler par le dialogue ou en appliquant des sanctions légères qui font office moins de punitions que d’avertissements.
Les buts des modérateurs agissant en tant quel tels doivent être orientés vers le maintien de l’ordre dans le forum (sanction du flood, flam, etc.), et de sa bonne ambiance (« motiver les troupes »). Il va de soi que les buts du modérateur doivent être altruistes, car celui-ci ne peut pas agir à des fins personnelles. Tant que le modérateur fait de son mieux pour assurer la bonne marche du forum, son but est légitime.
L’action du modérateur ne doit pas être arbitraire, elle doit être motivée. Ainsi, les décisions des modérateurs seront motivées implicitement ou explicitement, en référence aux règles générales de fonctionnement du forum ou, à défaut, en référence à ce qu’ils croien être la meilleure solution dans les circonstances.
La motivation peut être implicite, par exemple quand un message contient une insulte il est légitime que le modérateur l’édite pour supprimer le mot injurieux. Il devra alors signaler son intervention par une simple phrase : « il est con » deviendra « il est *** (Edit : Modérateur X) ». De même, un post signalant que « le thread a été déplacé du forum X vers le forum X qui correspond mieux à son thème » est souvent une bonne manière de justifier l’acte de modération.
A ce propos, les modérateurs signaleront leurs actions de modération par une phrase dans la couleur verte.
La motivation doit être explicite pour des actes plus lourds de conséquences. Néanmoins, en l’état actuel des choses les modérateurs n’ont pas à prendre ce genre de décisions. Le seul cas pouvant se présenter est celui dans lequel, suite à une discussion avec un utilisateur réfractaire, le modérateur demande à un administrateur de prendre une sanction : une petite explication sera nécessaire pour aider l’administrateur à comprendre la situation.
Le modérateur se réfèrera aux règles générales de fonctionnement du forum (voir ci-dessous) pour base à ses actions de modération. En l’absence de règle explicite, il possède un pouvoir discrétionnaire qui lui permet de faire ce qu’il estime le plus approprié.
Les règles générales de fonctionnement du forum proviennent de deux sources :
- Les différents textes composant la charte (postés par les administrateurs).
- Les discussions entre modérateurs dans les forums de modérations. Ces discussions ont une grande importance pour qu’une politique commune soit déterminée et appliquée de manière cohérente.
Voici la charte dans son état actuel, telle qu’elle est présentée aux utilisateurs dans l’annonce de bienvenue:
<<Mettre ici un lien vers la charte>>
Les modérateurs sont des utilisateurs « normaux » qui ont en plus le statut de modérateur. C’est-à-dire qu’ils appartiennent principalement au groupe "Modérateurs", et subsidiairement au groupe qui correspond à leur qualité (Promotion 2005, Registered, etc.).
Ainsi, les modérateurs ont accès, en plus des forums visibles à leur rang, aux forums de modération.
Les modérateurs peuvent exercer les pouvoirs de modération en fonction de leur rang de base, et/ou en fonction de leurs choix. Par exemple, une personne qui n’est pas dirigeant de l’association ne pourra pas modérer les forums dédiés à l’association, mais pourra modérer les forums de sa promotion et les forums publics, sauf s’il a expressément demandé de n’être modérateur que d’un forum spécial (par exemple, du forum "Vivre à Paris") en raison de sa spécialisation dans le domaine correspondant.
Les modérateurs sont nommés et révoqués unilatéralement et discrétionnairement (qui a dit "ad nutum" ? ) par les administrateurs.
Les modérateurs peuvent :
1) Ouvrir et fermer une discussion.
2) Déplacer et copier une discussion : déplacer vers un autre forum, avec ou sans redirection, voire copier la discussion vers un autre forum et maintenant l’originale dans le forum d’origine.
3) Rendre une discussion importante et modifier son statut.
4) Supprimer une discussion (à éviter, sauf cas très graves).
5) Supprimer des messages (à éviter, sauf cas très graves).
6) Editer les messages : modifier le texte d’un message posté par n’importe quel utilisateur n’ayant pas le statut d’administrateur.
7) Fusionner et scinder les discussions : couper une discussion (thread) en deux, ou fusionner deux discussions en une seule.
8) Monter ou descendre un sujet (en test).
9) Contrôler la validité d’un profil d’utilisateur.
Pour cela, le modérateur pourra utiliser le menu déroulant en haut de la liste des trheads d’un forum ou en haut des posts d’un thread (voir les pièces jointes ci-dessous). Pour editer un message, rien de plus simple : il suffit de cliquer sur le bouton « Editer » en bas du message, sous la dernière ligne du texte à droite.
L’utilisation des fonctions de modération est assez intuitive, cependant il est possible qu’une fonction en particulier puisse poser des problèmes. Dans ce cas, il existe deux solutions : premièrement faire des tests dans le « FORUM DE TESTS » dont vous êtes tous les modérateurs ; et deuxièmement demander la solution aux autres modérateurs (dans ce forum) ou à un administrateur (dans ce forum ou en MP).
En outre, les modérateurs disposent de prérogatives quant à l’espace alloué au stockage des pièces-jointes, à l’espace de stockage des messages privés (MP), et au nombre de destinataires simultanés d’un même MP (voir plus bas pour le détail).
Il existe 2 catégories de membres dans l’équipe de modération:
Nous allons voir les principales différences entre ces deux types d’utilisateurs (I), puis les fonctions propres aux super-modérateurs (II).
Les modérateurs répondent à la définition indiquée ci-dessus. Les super-modérateurs ont exactement le même rôle que les modérateurs, mais ce rôle est généralisé.
C’est à dire que les modérateurs exercent les fonctions de modération sur un forum ou un groupe de forums déterminé, alors que les super-modérateurs exercent ces fonctions sur tous les forums sans restriction. Ils disposent à ce titre de moyens supplémentaires.
Les super-modérateurs disposent, contrairement aux modérateurs, d’un accès au panel de modération. Ce panel de modération permet d’effectuer des opérations qui ont une implication sur le forum entier. Les modérateurs, eux, ne peuvent qu’agir en utilisant les commandes des menus déroulants "Outils du forum" et "Outils de la discussion" propres à chaque forum ou discussion.
Les super-modérateurs disposent de prérogatives spéciales:
Espace disponible pour les pièces-jointes
- Utilisateur de base: 500 KO
- Rédacteur: 1 MO
- Modérateur: 1 MO
- Super-Modérateur: 2 MO
Nombre de messages privés (MP) avant saturation de la boîte
- Utilisateur de base: 50
- Rédacteur: 200
- Modérateur: 200
- Super-Modérateur: 500
Nombre de destinataires possibles pour un MP
- Utilisateur de base: 5
- Rédacteur: 50
- Modérateur: 50
- Super-Modérateur: 100
Les super-modérateurs sont nommés unilatéralement par les administrateurs parmi les modérateurs qui en feront la demande et qui seront jugés aptes à remplir cette mission et dignes de confiance. Ils sont révocables unilatéralement et sans préavis par les administrateurs.
Il est formellement interdit de:
- Faire usage des commandes "Déplacement de masse" et "Suppression de masse".
- Supprimer physiquement un message ou une discussion.
- Exclure un utilisateur pour une durée supérieure à une semaine.
- Publier des annonces sur l’ensemble des forums (réservé aux administrateurs)
- Utiliser du contenu HTML dans les annonces. .
Toute utilisation par un super-modérateur de ces fonctions sera sanctionnée par une rétrogradation immédiate, voire une exclusion. La raison de ces restriction est le maintien d’un niveau de sécurité minimal au sein du forum, tant pour les utilisateurs que pour la base de données elle-même.
Les super-modérateurs ont accès au panneau de modération, en cliquant sur le lien "Mod" dans le pied de page de chaque page du forum.
Voir en pièce attachés à ce forum une archive ZIP contenant les captures d’écran illustrant les explications qui suivent. Téléchargez l’archive ZIP, décompressez-la, et visualisez les images au fil de la lecture des explications.
1 - Vous devez entrer votre login et mot de passe utilisateur pour accéder au panneau de modération.
2 - Accueil: vous pouvez rechercher rapidement un utilisateur en entrant son nom dans la case appropriée. Vous pouvez consulter les fonctions PHP et SQL, mais cela n’est utile qu’aux administrateurs, pas aux super-modérateurs.
3 - Annonce globale: vous pouvez ajouter des annonces globales ou non. Les annonces sont affichées en haut de la liste des messages des forums. Vous devez définir ici sur quels forums sera visible votre annonce, de quand à quand elle sera affichée, son contenu, et quel type de formatage est autorisé. Le HTML n’est jamais autorisé.
4 - Pour ajouter et voir les annonces dans les forums au cas par cas.
5 - Modérer: discussions, messages, pièces-jointes, évènements. Il s’agit ici de validation a priori de ces éléments. Reportez vous au post ci-dessus pour de plus amples informations.
6 - Recherche d’utilisateurs par leur nom, comme sur la page d’accueil.
7 - L’exclusion d’un utilisateur. Elle ne doit jamais excéder une semaine. Il suffit d’entrer le nom de l’utilisateur et de spécifier la durée (laisser le groupe sur "banned users" ou "banis"). Faites attention en utilisant cette fonction svp, l’utilisateur n’aura plus du tout accès au forum jusqu’à la levée de l’exclusion…
8 - Rechercher les utilisateurs par leur adresse IP. Ce n’est vraiment utile qu’aux administrateurs.
3 - Mise en oeuvre de la modération
Je vous propose quelques petits tutoriaux en image pour apprendre à manier les fonctions les plus courantes de modération.
Nous verrons:
NB: pour des raisons de lisibilité et de mise en page, les captures d’écran seront mises en lien. Cliquez dessus pour visualiser l’image correspondante.
Les deux menus de modération forment la base de la modération. Le premier est relatif aux opérations portant sur un forum, et le second est relatif aux opérations portant sur un fil de discussion. Toutes les fonctions qui sont traitées ici sont des fonctions appartenant à ces menus de modération.
Citation:
Image 1 - Le menu de modération d’un forum
Ce menu peut changer en fonction du rang de l’utilisateur. Par exemple, en étant administrateur, j’ai une fonction "Ajouter un modérateur" que les simples modérateurs n’auront pas. Les super-modérateurs auront accès au déplacement en masse des discussions, à ne pas utiliser sauf cas vraiment exceptionnel. Ce menu existe, mais en pratique vous ne l’utiliserez jamais.
Citation:
Image 2 - Le menu de modération d’un fil de discussion
Ce menu permet de:
Citation:
Image 3 - Au départ, une seule discussion.
Citation:
Image 4 - Cette discussion contient plusieurs messages.
La discussion contient 4 messages, on veut la couper après le 2ème.
Citation:
Image 5 - Scission de discussion
On spécifie:
Après validation, on se retrouve avec 2 discussions distinctes.
Citation:
Image 6 - Deux discussions distinctes.
Maintenant que nous avons scindé, en créant deux différentes, nous allons regrouper les deux discussions pour recréer la discussions originale.
Il faut, dans un premier temps, copier l’adresse de la discussion à coller. Les modifications seront ensuite appliquées à la discussions hôte, celle sur laquelle on colle la discussion à coller.
Pour copier l’adresse, il existe deux procédures:
Citation:
Image 7 - Copier l’adresse de la discussion à coller
On se place ensuite dans la discussion hôte, et on actionne la fonction "Fusionner les discussions" du menu de modération de la discussion.
On doit indiquer:
Citation:
Image 8 - Fusionner les discussions
Il suffit de spécifier le forum de destination, éventuellement le nouveau titre de la discussion, s’il s’agit d’une copie ou d’un déplacement, et dans cette dernière éventualité si une redirection doit être laissée (voir ci-dessus pour une explication concernant les redirections).
Citation:
Image 9 - Déplacer / Copier une discussion
La gestion des discussions est une fonction très intéressante. Elle offre les possibilités décrites ci-dessus.
Citation:
Image 10 - Gérer une discussion
On commence par les discussions. J’ai créé une discussion spéciale dans un forum pour les besoins de ce test. Elle est affichée dans la liste des discussions tout à fait normalement, tout le monde peut la voir et y participer.
Citation:
Image 11 - Une discussion normale
Puis, à l’aide du menu de modération de la discussion, je la supprime. La suppression est logique et non pas physique. C’est à dire que la discussion n’est pas réellement supprimée, elle est juste cachée aux utilisateurs du forum. Seuls les administration peuvent accéder à la suppression physique d’une discussion, et ce pour deux raisons: premièrement parce qu’elle est définitive et irréversible, deuxièmement parce que supprimer un élément de la base de données est une opération qui semble anodine, mais qui présente un risque dans certains cas (corruption de la base de donnée en cas d’erreur lors de la suppression).
Il est possible de supprimer les pièces-jointes attachées à la discussion. En général, ce n’est pas recommandé, pour la raison suivante: comme nous ne disposons pas de beaucoup d’espace disque, quand la même pièce jointe apparaît dans plusieurs messages, elle n’est en réalité créée qu’une seule fois sur le serveur. La première pièce jointe est le fichier réel, les suivante ne sont que des liens logiques vers ce fichier. Ainsi, si elle est supprimée, elle le sera pour tous les messages qui la concernent.
Citation:
Image 12 - Suppression logique de la discussion
En revenant sur la page présentant la liste des messages, on remarque que la discussion est bien marquée comme supprimée. Une note de suppression est ajoutée, le nom du modérateur ayant effectué l’opération est indiqué, et on trouve un lien appelé "Gérer" destiné à modifier les paramètres de la discussion.
Citation:
Image 13 - La discussion a été supprimée
Pour restaurer la discussion, il suffit de cliquer sur le lien "Gérer".
Citation:
Image 14 - Gestion de la discussion supprimée
Une fois la discussion restaurée, elle s’affiche de nouveau dans la liste des discussions du forum. Si l’on utilise la fonction "Gérer la discussion" du menu de modération, on aura accès au log (ce qui signifie, en gros, historique des opérations) de modération indiquant la suppression et la restauration.
Citation:
Image 15 - Gestion de la discussion et log de modération
Pour la suppression d’un message, le principe est exactement le même:
Citation:
Image 16 - Un message normal
Image 17 - Sélection du message à supprimer et suppression de ce message
Image 18 - Le message a bien été supprimé
Après cette description théorique de ce que sont les modérateurs et les super-modérateurs, il est nécessaire de décrire, d’un point de vue plus concret, les obligations des modérateurs (I), les droits des modérateurs (II), et de donner quelques exemples de modération (III).
A côté de cette série d’obligations, existent des droits parallèles.
- Un nouveau modérateur peut ne pas être habitué à la modération et commettre des erreurs. Ces erreurs pourront être réparées par les administrateurs sans qu’aucun reproche ne soit fait au modérateur en question (c’est en forgeant que l’on devient forgeron !).
- Il existe une hiérarchie qui ne peut être modifiée: Utilisateur lambda < Modérateur < Super-modérateur < Administrateur < Super-administrateur. Ainsi, un modérateur ne pourra pas réformer une sanction d’un super-modérateur qui, lui, ne pourra pas réformer celle d’un administrateur, et ainsi de suite. A noter que le super-administrateur (votre serviteur) est un utilisateur vraiment particulier: il est conçu selon un concept inventé dans les années 70 par les inventeurs des systèmes UNIX: le "root". C’est à dire, un dieu: il peut tout faire et ne souffre d’aucune restriction (il ne peut pas se restreindre lui-même, sauf à réécrire le code-source du logiciel).
- En cas de conflit, il appartient à un utilisateur d’un groupe plus haut placé dans la hiérarchie de prendre la décision. Par exemple, en cas de conflit entre 2 utilisateurs, un modérateur tranchera; en cas de conflit entre deux modérateurs, un super-modérateur ou un administrateur tranchera, etc.
- Un espace plus important alloué aux MP (un plus grand nombre de messages permis avant saturation de la boîte).
- Un espace plus important alloué à l’upload de fichiers joints aux messages.
- Un titre personnalisé en dessous de leur nom, dans l’affichage de leurs messages et de leur profil: "Modérateur". Le nom est en outre affiché en vert. (Le nom des super-modérateurs sera en plus en gras, et celui des administrateurs en gras et de couleur violette).
Merci d’avoir pris la peine de lire ces si longs messages. J’ai essayé d’être le plus précis possible et d’insister sur les points les plus importants concernant la modération, et cela n’était possible qu’au prix d’un texte aussi long. J’espère cependant ne pas avoir freiné votre motivation pour exercer votre rôle de modérateur: si les utilisateurs sont le coeur du forum et les administrateurs son cerveau, vous êtes ses poumons.
Malgré ces longues explications, personne ne doit oublier que les fonctions de modérateur sont exercées de manière bénévole. A ce titre, le modérateur doit se sentir utile, il ne doit pas agir pour son compte personnel et ne doit pas abuser de ses prérogatives, il doit dans tous les cas être content et fier d’être modérateur. Si la motivation n’y est plus, il n’est pas utile de persister. La communauté des modérateurs doit être soudée, et la bonne ambiance doit y régner.
Je me tiens à votre entière disposition pour vous fournir plus de précisions sur tout ce qui touche ce forum, et je reste à l’écoute de toutes vos suggestions pour en améliorer son fonctionnement.
à Montpellier, le 14/09/2005
• 6828 mots • #internet #société #Juridique #web #serveurComme je suis un fondu, j’ai voulu refondre l’interface du blog Valhalla, c’est dont la refonte de cet espace que je vous présente ici. Mais cela ne concerne pour l’instant que le blog lui même, pas les photos ni les ressources, car c’est pas mal de boulot et je ne suis pas uen fonderie à refontes !
Le blog Valhalla a été conçu au départ en pur HTML, grâce à des tempaltes sous Dreamweaver (ça ne date pas d’hier !). Je ne pouvais pas faire autrement, mon hébergeur n’ayant pas de serveur PHP. Je ne pouvais donc pas avoir recours à un logiciel intégré de blog (comme Dotclear), ni à des includes PHP pour répéter sur chaque page le contenu statique (le menu de gauche).
Mais les templates DW ça va un moment. Après, ça devient lourd. Alors on commence par céder à la facilité et détacher la page du template à la moindre difficulté. Et puis le temps passe et on prend l’habitude de détacher systématiquement la page de son template d’origine. Et là, quand on veut changer la présentation ou au moins la charte graphique, ça devient une prise de tête monstre à devoir ouvrir dans le bloc-note chaque fichier HTML pour l’éditer manuellement. En plus, entre nous, DW est cool mais il génère du code HTML complètement pourrave, ne serait-ce que du point de vue des indentations (au final c’est toalement illisible).
Alors comme je ne tiens pas en place et que je change toujours tout, j’ai décidé de refaire tout l’espace Valhalla en PHP et includes XHTML + CSS. De cette manière, il n’y a plus qu’à changer le CSS pour tout changer. Les sources HTML ne changent pas.
L’espace Valhalla s’ouvre sur un index.php. Cet index au code pour l’instant tout à fait spartiate représente la logique générale de fonctionnement du site.
En voici le code:
<?php
include("header.php");
$output = ‘<a href="articles.php">Voir les articles</a>’;
echo $output;
include("footer.php");
?>
C’est du pur PHP, avec 2 includes et un corps. Le corps n’a qu’un lien pour l’instant. Les includes sont l’en-tête (header) et le pieds de page (footer). Bien sûr, le contenu va rapidement évoluer pour présenter une page d’accueil honorable.
Vient ensuite le système de chargement des articles. Et là c’est plus complexe. Les articles se chargent grâce au fichier articles.php qui analyse les requêtes GET.
<?php
include("header.php");
if(isset($_GET[‘q’]))
{ include("articles/".$_GET[‘q’].".htm");
}
else
{ include("articles/articles_index.htm");
}
include("footer.php");
?>
On appelle cette page grâce à un lien. Le lien peut revoyer vers articles.php, et dans ce cas GET est vide et la page articles_index.htm s’affichera; ou vers articles.php?q=XXXX, et dans ce cas XXXX se chargera. XXXX est un fichier se terminant obligatoirement par l’extension HTM (pour éviter tout contenu dynamique), et situé dans le répertoire articles. Ces deux restrictions comblent définitivement la potentielle faille de sécurité des includes générés avec GET.
La mise en page est définie dans 4 fichiers. Les fichiers header.php, XXXX, footer.php et le fichier de feuille de style CSS. Les fichiers PHP et XXXX (HTML) définissement les conteneurs et le contenu, tandis que le fichier CSS détermine la disposition et les propriété des conteneurs.
Voici header.php
<?php
$output = ‘<html>’;
$output .= ‘<head>’;
$output .= ‘<link rel="stylesheet"
type="text/css"
media="screen"
href="valhalla.css" />’;
$output .= ‘</head>’;
$output .= ‘<body>’;
$output .= ‘<div id="bodyleft"><div id="bodyright">’;
$output .= ‘<div id="header"> Valhalla φ GF@Blog</div>’;
$output .= ‘<div id="container">’;
$output .= ‘<div class="menuContainer">’;
$output .= ‘<div class="menu">’;
$output .= ‘<ul>
<li /><a href="">Accueil</a>
<li /><a href="">Ressources</a>
<li /><a href="">Photos</a>
<li /><a href="">Privé</a>
<li id="current"/><a href="./articles.php">Articles</a>
<ul>
<li /><a href="./articles.php?q=/2005/09/index">Sept. 2005</a>
(etc…)
<li /><a href="./articles.php?q=/2004/10/index">Oct. 2004</a>
<li /><a href="./articles.php?q=/2004/09/index">Sept. 2004</a>
<li /><a href="./articles.php?q=/2004/08/index">Aout 2004</a>
</ul>
</ul>’;
$output .= ‘</div><!– Ends div menu –>’;
$output .= ‘</div><!– Ends div menuContainer –>’;
$output .= ‘<div class="contentContainer">’;
echo $output;
?>
et footer.php
<?php
$output = ‘</div><!– Ends div contentContainer –>’;
$output = ‘</div><!– Ends div container –>’;
$output .= ‘<div id="footer">Copyright © 2005 www.gfblog.com</div>’;
$output .= ‘</div></div><!– Ends divs bodyleft & bodyright –>’;
$output .= ‘</body>’;
$output .= ‘</html>’;
echo $output;
?>
Les fichiers contenant le contenu (XXXX.htm) auront toujours la structure suivante:
<div class="titre">
<h1>Titre</h1>
<h2>Sous-titre</h2>
</div>
<div class="corps">
<!– Ici, le corps du texte. –>
</div>
Tout cela combiné permet d’afficher la structure suivante:
Cette structure d’obtient grâce à la feuille de style dont voici la code source:
/################### CONTENEURS PRINCIPAUX ##################################/
body
{ background: #e7e7e7; /* Couleur du fond de la page /
line-height: 1.2; / Hauteur de ligne: décalage du titre depuis le haut /
margin: 0px 10px 0px 10px; / Marges droite et gauche de la page /
padding: 0px; / Pas de marge interne */
}
/* Calque pour la bordure gauche du cadre principal /
#bodyleft
{ padding: 0px 0px 0px 5px; / 5 pixels de décalage depuis la gauche pour afficher l’image de 5 px /
background: #FFFFFF url(images/border_left.png) repeat-y; / L’image de fond */
}
/* Calque pour la bordure droite du cadre principal /
#bodyright
{ padding: 0px 5px 0px 0px; / 5 pixels de décalage depuis la droite pour afficher l’image de 5 px /
background: #FFFFFF url(images/border_right.png) repeat-y; / L’image de fond /
background-position: right top; / L’image doit être affichée à droite en partant du haut */
}
/* En tête /
#header
{ width: 100%;
text-align: left;
height: 40px;
background: #066fd4 url(images/header.png) repeat-x;
color: #FFFFFF;
text-shadow: 0px 1px 2px #001f2f;
font-weight: bold;
font-size: 22px;
padding: 10px 0px 0px 0px; / Supérieur - Droit - Inférieur - Gauche */
font-family: ‘Geneva’, ‘Lucida Grande’, LucidaGrande, Lucida, Helvetica, Arial, sans-serif;
}
#footer
{ clear: both; /* Permet d’afficher le bloc en dessous de tout /
width: 100%;
text-align: center;
height: 30px;
background: #066fd4 url(images/footer.png) repeat-x;
color: #FFFFFF;
text-shadow: 0px 1px 2px #001f2f;
margin: 0;
font-weight: normal;
font-size: 12px;
padding: 10px 0px 0px 0px; / Supérieur - Droit - Inférieur - Gauche */
font-family: ‘Geneva’, ‘Lucida Grande’, LucidaGrande, Lucida, Helvetica, Arial, sans-serif;
}
/* Conteneur de toute la page /
#container
{ width: 100%;
margin: 0px auto;
text-align: left;
color: #3e3e3e;
background-color: #e7e7e7;
font-family: ‘Geneva’, ‘Lucida Grande’, LucidaGrande, Lucida, Helvetica, Arial, sans-serif;
/border-left: 1px groove #000000;/
}
/################### POSITIONNEMENT - LAYOUT ################################*/
/* Conteneur du menu */
.menuContainer
{ width: 15%;
float: right;
}
/* Conteneur du corps */
.contentContainer
{ width: 85%;
float: left;
padding 10px 0 20px 5px;
background: #FFFFFF;
}
/################### APPARENCE ###############################################/
/ Le menu */
.menu
{ line-height: 1.7em;
}
.menu ul
{ list-style: none;
margin: 10px 0px 0px 0px 0px; /* Décalage depuis le haut /
padding: 0px 0px 0px 15px; / Décalage depuis la gauche */
}
.menu ul ul
{ text-align: right;
list-style: none;
line-height: 1.2em;
font-weight: normal;
margin: 10px 0px 0px 0px 0px; /* Décalage depuis le haut /
padding: 0px 30px 0px 0px; / Décalage depuis la droite (puisqu’aligné à droite) */
}
.menu li
{ /* Hérite de .menu a */
}
.menu #current
{ color: #999999;
font-weight: bold;
}
.menu a {
display: block;
color: #b3b3b3;
text-shadow: 0px 1px 0px #ffffff;
text-decoration: none;
padding-left: 10px;
font-size: 12px;
}
.menu a:hover {
color: #007afa;
text-shadow: 0px 1px 0px #ffffff;
text-decoration: none;
font-size: 12px;
}
/* Le titre */
.titre
{ width: inherit;
height: auto;
text-align: left;
background: #FFFFFF;
margin: 0 0 0 30px;
line-height: 10px;
}
.titre h1
{ color: #066fd4;
font-size: 26px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 1px;
text-shadow: 0px 1px 2px #001f2f;
line-height: 30px;
}
.titre h2
{ color: #066fd4;
font-size: 14px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 3px;
}
/* Le corps */
.corps
{ width: 90%;
padding-right: 30px;
padding-left: 30px;
font-family: ‘Geneva’, ‘Lucida Grande’, LucidaGrande, Lucida, Helvetica, Arial, sans-serif;
font-size: 12;
text-align: justify;
line-height: 1.7em;
}
.corps .forcebg /* A utiliser dans les index.htm */
{ height:100%;
}
.corps a
{ color: #007afa;
text-shadow: 0px 1px 0px #ffffff;
text-decoration: none;
font-size: 12px;
}
.corps a:hover {
color: #007afa;
text-shadow: 0px 1px 0px #ffffff;
text-decoration: underline;
font-size: 12px;
}
.corps td
{ font-size: 12;
padding: 5px 5px 5px 5px;
}
/##################### CLASSES GLOBALES ####################################/
h1 {
color: #066fd4;
font-size: 24px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 10px;
padding-top: 10px;
}
h2 {
color: #066fd4;
font-size: 20px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 5px;
line-height: 15px;
}
h3 {
color: #066fd4;
font-size: 18px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 3px;
margin-left: 15px;
}
h4 {
color: #066fd4;
font-size: 16px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 3px;
margin-left: 30px;
}
h5 {
color: #066fd4;
font-size: 14px;
font-weight: normal;
margin-bottom: 3px;
margin-left: 45px;
}
/##################### MISCELLANEOUS ########################################/
.Code {
font-family: "Courier New", Courier, mono;
font-size: 14px;
font-style: normal;
line-height: normal;
font-weight: normal;
font-variant: normal;
text-transform: none;
color: darkorange;
text-align: left;
}
Bien entendu, tout cela va évoluer, et le CSS ne restera pas tel qu’il est exposé
ci-dessus. De même, le code PHP sera enrichi. Mais la structure globale restera celle-ci
jusqu’à une prochaine mise à jour.
à Carpentras le 11/09/2005
• 1722 mots • #Valhalla