Google a récemment modifié son logiciel Reader, qui permettait d’indexer des flux RSS, de sélectionner certains articles de ces flux, et de les réagréger dans un nouveau flux. Il n’est plus possible de créer un nouveau flux avec les articles sélectionnés : ceux-ci sont intégrés au réseau social Google+. Il n’y a donc pas eu de revue du web la semaine dernière, car il m’a fallu quelques jours pour trouver une solution de remplacement.
Internet est tombé en panne, cette semaine, à cause d’un firmware défaillant de certains routeurs.
Facebook n’est pas pressé de s’implanter en Chine, où n’est pour l’instant pas accessible. Le réseau social est également minoritaire dans d’autres pays, où il subit la concurrence d’autres réseaux sociaux bien implantés avant lui, comme le Japon, le Brésil ou la Russie qui a récemment décidé de renforcer la surveillance des internautes et des contenus mis en ligne. Dans le cas chinois, toutefois, un des dirigeants de Facebook accuse la législation locale qui serait, selon lui, trop restrictive pour les entreprises étrangères.
Facebook Google+ comme un concurrent sérieux, bien que le réseau social de Google n’en soit qu’à ses débuts. La patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a d’ailleurs lancé une attaque frontale contre Google, Yahoo et Microsoft, en affirmant que ces sociétés collectaient des données personnelles à l’insu des internautes, les traitaient dans l’opacité la plus totale, et n’offraient pas de procédure de retrait qui soit simple et accessible aux grand public. Google, pourtant, s’émeut de l’augmentation récente des demandes d’identification d’internautes et de suppression de contenus émanant des autorités françaises.
Pour autant, c’est Facebook qui se retrouve sur la scelette en Europe, où une eurodéputée vient de demander aux autorités communautaires de vérifier la conformité du réseau social au droit européen. Aux États-Unis, Facebook accepte de se soumettre au contrôle de la FTC, et plus précisément à des audits réguliers sur une période de 20 ans.
Aux États-Unis, la CIA surveillerait jusqu’à 5 millions de tweets par jour, afin d’évaluer la réaction des population face aux événements de l’actualité mondiale. En France, au contraire, la CNIL a condamné un opérateur pour avoir «aspiré» des données personnelles publiques d’internautes en violation de la loi Informatique et Libertés.
En France encore, l’UMP a été victime d’un piratage d’une base de données contenant des données personnelles d’un millier de cadre du parti. L’UMP a d’abord démenti être à l’origine de ce fichier, pour expliquer quelques jours plus tard qu’il s’agissait bien d’un fichier du groupe parlementaire UMP à l’Assemblée nationale.