Enfin ! Le traité ACTA est mort. Le 4 juillet dernier, le Parlement européen a rejeté le traité ACTA, à une large majorité. Le derniers mois de la vie du traité avait pris l’allure de la chronique d’une mort annoncée, avec les conclusions assassines des diverses commissions de l’UE, mais cette fois-ci, c’est pour de bon, le rejet est définitif… jusqu’à ce que les mêmes mesures liberticides reviennent sous la forme d’un autre texte, avec un autre nom, négocié dans un enceinte différente. L’enseignement à tirer est toutefois positif : la vigilance et la mobilisation citoyennes ont porté leurs fruits.
La société française Danone a été condamnée à traduire un logiciel de l’anglais vers le français, afin que ses employés peu à l’aise avec la langue de Shakespeare puissent l’utiliser. Le fondement de la décision est la loi Toubon, qui impose l’usage de la langue française en entreprise. Une question reste en suspend : s’il s’agit d’un logiciel propriétaire, privatif, comment en obtenir la traduction en français ?
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté cette semaine une résolution proclamant des droits fondamentaux pour les internautes (v. le texte complet : A_HRC_20_L13). Chaque initiative de ce type doit être saluée. Cependant, on peut se demander quel effet aura ce texte dans la pratique, sachant que tant les grandes entreprises de l’économie numérique que les États prennent de plus en plus de mesures restreignant les libertés des internautes. Seul l’avenir le dira.
La société américaine Amazon travaillerait sur un projet de «Kindle Phone» qui devrait concurrencer l’iPhone d’Apple et les terminaux Android de Google. Quant aux utilisateurs du téléphone Google Nexus, ils perdront prochainement le bénéfice de la recherche vocale, qui viole un brevet d’Apple (Siri). De son côté, Samsung fait des bénéfices record.
Le 9 juillet, le FBI mettra hors-ligne les serveurs DNS de remplacement qu’il avait utilisé pour que les ordinateurs infectés par le malware DNS Changer ne perdent pas tout accès à Internet. Il resterait encore plusieurs milliers d’ordinateurs infectés qui, eux, perdront l’accès au réseau dès demain.
WikiLeaks a publié, cette semaine, plusieurs millions de courriers électroniques envoyés ou reçus par des personnalités du régime syrien. On apprend notamment que de grandes sociétés occidentales auraient continué de collaborer avec le régime, après le début de la guerre civile.
Les britanniques, répondant à un sondage, sont à 91% hostiles à l’extradition de Richard O’Dwyer vers les USA, pour avoir administré un site Web permettant de télécharger des contenus contrefaisants.